Le syndrome des promotions

Le syndrome des promotions:
De nos jours les promotions sont omniprésentes et le sport national est de faire la meilleure affaire.
Avez vous remarqué comme tout le monde est fier de dire qu’il a fait une superbe affaire ?
Mais êtes vous sûr d’économiser réellement sur votre budget ?
Il existe de réelles remises et en général c’est soit pour faire connaitre un produit qui a du mal à se lancer, soit pour écouler des produits en stock.
Beaucoup sont de fausses réductions.
Un exemple de duperie est le prix barré pour montrer que le prix est sacrifié alors qu’il est probablement dopé à la base.
Les plus connus dans cette pratique sont les vendeurs de canapés et de cuisines.
Tout le monde aura une belle remise de 50% après le faux coup de fil à son patron (simulé), à titre exceptionnel bien sûr…
Ou bien encore les sites d’achats groupés qui vous proposent au début de vraies promos puis ensuite vous relancent avec de fausses bonnes affaires que vous pouvez trouver moins chères ailleurs.
C’est du marketing, c’est pour créer un besoin, une envie et vous pousser à l’acte d’achat sans réflexion .
De même vous avez l’offre en temps limité, elle augmente votre angoisse en vous faisant croire que vous aller passer à côté d’une belle affaire et vous pousser à l’acte d’achat compulsif.
Que cela soit une vraie promotion ou une fausse promotion, vous êtes sollicités en permanence et internet augmente cette offre , il y a un « effet pâtisserie » :
Lorsque vous allez dans une pâtisserie, je m’adresse bien évidemment aux gourmands de sucre , vous avez un étalage de choses qui vous font envie, et les produits sont bien mis en valeur, tous lustrés bien éclairés, parfois même avec des odeurs qui vous appellent de l’extérieur.
La première vitrine va vous faire envie, déclencher le mécanisme de salivation , l’envie d’y goûter de satisfaire ce désir qui a été créer par ces sollicitations.
Certains resterons raisonnables, mais si cette sollicitation se reproduit tout les dix mètres les verrous vont sauter progressivement car le désir d’assouvir cette envie devient plus fort. Une fois l’objet du désir englouti la satisfaction est là, mais de courte durée, chez certains cela va même s’accompagner d’un sentiment de culpabilité vis à vis des calories absorbées.
La société de consommation créée cet effet pâtisserie en permanence avec l’offre promotionnelle, elle va créer le désir et le besoin, tout en justifiant l’acte d’achat immédiat pour satisfaire ce besoin nouvellement créé.
Il y a un vrai marché de la promotion avec de nombreux sites de coupons de réduction.
Cela peut avoir son intérêt bien sûr lorsque l’achat est un réel besoin et que vous l’auriez réalisé même sans cette offre.
Voici un exemple : J’ai besoin d’une paire de chaussures de sport pour faire de la course à pied, je vais l’essayer en magasin, je trouve mon modèle et ma taille, je vais voir sur internet et le prix est moins cher. Je regarde si il existe un coupon de réduction sur internet ce qui me permet de l’avoir encore moins cher.
Dans ce cas précis, j’ai répondu à un besoin réel et j’ai utilisé le système et non pas l’inverse.
Mais les gens totalement accrocs aux promotions le disent eux même, c’est souvent pour acheter plus de choses, augmenter leur pouvoir d’achat.
Faut-il soigner les symptômes ou l’origine de ce syndrome ?
Est-ce que l’acte d’achat vous satisfait pleinement ou ce plaisir est de très courte durée ?
Je connais des gens qui sont en permanence dans le rouge et donc pour économiser recherchent tout le temps le moins cher, la promotion ou à acheter de l’occasion .
Cela part d’une bonne intention mais lorsque ces achats se multiplient il y a au final un poste « dépenses » très important dans leur budget, le cumul de petits achats correspond à de grosses sommes à la fin du mois.
De plus les produits bas de gammes risquent de se détériorer plus rapidement ce qui va renouveler les achats régulièrement.
Conclusion :
La meilleure affaire, c’est celle que l’on ne fait pas !
Posez vous les questions :
En ai-je vraiment besoin? Cela correspond-il à une vraie nécessité pour mon quotidien?
Vais-je regretter cet achat ?
Certains disent qu’il faut laisser passer une semaine de réflexion avant l’ achat pour pondérer et voir si l’on en a vraiment besoin.
Mark Twain disait : La civilisation est faite de la création infinie des besoins dont nous n’avons pas besoin.
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🙂